|
Marc Pouliot ing Originaire de la ville de Québec, Marc Pouliot a fait ses débuts de chansonnier très jeune au Bistro de la rue St-Jean à Québec, chantant des chansons de Cat Stevens, Charlebois, etc., sur une bonne vieille douze cordes : un vrai juke-box. C’est l’époque des boîtes à chansons, mais le disco s’en vient… En 1976, il est finaliste au Festival de la Chanson de Granby comme auteur-compositeur-interprète, ce qui lui permet de participer à quelques émissions de radio et de télévision. On note qu’il est aujourd’hui pas vraiment vieux, mais il était très très jeune alors. Marc Pouliot avait la possibilité d’étudier en musique à l’Université Laval, mais a plutôt opté pour l’ingénierie, un peu à cause de la vogue du disco et du peu de popularité des chansons. Il a gradué de l'Université de Sherbrooke en Génie Électrique (1982). Durant l’université, il continue à composer chansons & musiques et participe à l’occasion à des spectacles d’étudiants. L’assuétude par rapport à la musique est toujours présente, il pense même à former les Musiciens Anonymes pour tenter de se détacher de cette drogue douce, légale et plaisante mais il n’y arrive pas. L’arrivée dans notre si beau monde de ses enfants (1981 et 1984) contribue à garder Marc dans cet état constant de besoin, les cures qu’imposent ses responsabilités n’ont pas l’effet escompté. En fait, ces cures fonctionnent peu et il retombe souvent dans des crises de composition de chansons et de musique qui rendent douloureux le retour à la réalité sociale. À cette époque, Marc ne dort que très peu, en fait, il est insomniaque depuis un grave accident d’auto. Après des stages techniques (Ministère des Communications Québec, Centre de Recherche sur les Communications (Ottawa), IBM Bromont), Marc Pouliot a débuté sa carrière d'ingénieur au sein des Laboratoires de Recherches Bell Northern à Ottawa (1982-86). Il a œuvré au niveau de la recherche et du développement de produits utilisant la voix et les données comme le RNIS (Réseau Numérique Intégré de Service) et a été l'auteur d'un brevet (États-Unis et Canada) pour le développement de la théorie d'un détecteur de faute pour les câbles (CFL (Cable Fault Locator)). Ses principaux efforts se sont concentrés au niveau du développement de protocoles de réseau. Par la suite (1986-88, Communications Security Establishment - Ottawa), il a développé un projet complet (logiciel, matériel, documentation) liant des instruments électroniques par liens satellites en développant des protocoles de communications très solides et intelligents pouvant même redémarrer et resynchroniser un ordinateur de contrôle éloigné avec ses équipements associés. D’accord, c’était de l’espionnage électronique, mais tout le monde sait cela maintenant. Marc, avec sa verve transparente, n’était pas fait pour cet environnement qui nécessite souvent l’intelligence habile du mensonge. En 1985, Marc Pouliot fonde Midi-Plus Enr., un studio d'enregistrement avec instruments MIDI (Musical Instrument Digital Interface) créé pour expérimenter avec ces nouveaux protocoles de réseau (MIDI). Il développe alors des outils et des logiciels pouvant éditer les sons de synthétiseurs. Il est aussi à noter que les projets de fin d'étude de Marc Pouliot consistaient en des synthétiseurs pouvant aider à écrire la musique. Il ne s’aperçoit pas qu’il retombe tranquillement dans les affres de sa toxicomanie musicale. Il passera ses nuits dans les méandres musicaux qui aboutiront à quelques démos personnels et amicaux, ainsi qu’à un album à la « Alan Parson » duquel il a réalisé presque tous les arrangements. En 1988, Marc Pouliot incorpore Midi-Plus Consultants inc. et se concentre sur X-Window (Protocoles de Réseau) qui suscite l'intérêt du Centre de Recherche de Valcartier où il œuvrera sur différents projets de recherche jusqu'en 1992 en étant un précurseur des concepts Objet-Orientés (OO) appliqués (C++). À cette époque, il se procure ses « fix » musicaux à un studio de Québec où il apprend qu’il peut être dispendieux de trop faire confiance à quelqu’un dans « le » milieu. Un vidéoclip réalisé et un contrat de réalisation de disque qui n’aboutira qu’à une dépense sèche. Il se console car il n’est pas le seul toxicomane à s’être fait flouer par les promesses d’un chimiste doué mais égoïste. Cette mésaventure ne le libèrera toutefois pas de l’emprise. Par la suite, sa compagnie développera un système graphique avancé pour les opérations de la 1ère Division Canadienne à Kingston de 1991 à 1994. Ce système est basé sur X-Window et Windows. De 1994 à 1997, il œuvre en tant que gestionnaire de compte pour Bell Sygma qui nécessite l'expertise de Midi-Plus dans le domaine de X-Window. Pendant ce temps, il s'occupe de projets de recherche pour Midi-Plus tels que : base de données objet-orientée, base de données à référence géo-spaciale, intégration de système raster-vecteur, humanisation de séquence MIDI, techniques logicielles pour générer des infrasons qui correspondent à des ondes cérébrales. De plus, en 1996, il va étudier la musique en Californie, Los Angeles-Hollywood, eh oui, la Mecque de la Musique. Il veut compléter ses recherches sur le réalisme humain au niveau des séquences MIDI. Il retombe encore et comme l’environnement le permet, essaie de nouvelles drogues musicales, expérimente sur les composés, participe à de nombreuses sessions et commence même à comprendre comment fabriquer efficacement. C’est la débandade : il redevient musicien, complètement accro. En 1997, le projet d'ondes cérébrales aboutit avec le concept "Sommeil Profond" sous forme d’album, qui sera testé durant un an avant d'être mis en marché. Marc Pouliot explore et teste d'autres avenues dans le champ d'application des ondes cérébrales. Des techniques sont utilisées pour augmenter le pourcentage de puissance des ondes dans le domaine des ondes cérébrales par rapport au domaine audible. En 1998, il y a le lancement de "Sommeil Profond- Ondes Delta" et "Concentration et Pensée Positive". En 1999, il obtient un Félix pour l’album instrumental de l’année (sommeil profond - Ondes Delta). Hum, un album pour dormir… gagner un Félix pour un album qui fait dormir. Hum, il est fier mais il n’est pas sûr qu’il est content… En fait, l’ingénieur est content, le musicien est en arrière-plan. En 2000, lancement d’un troisième album, "Sommeil Profond - Océan". Il doit alors avouer sa poly-toxicomanie, la mer, les vagues (waves), la voile, l’eau ont toujours eu une importance capitale pour lui. L'approche des BrightWaves se base sur une observation et une synthèse de données médicales, psychiatriques, psychologiques, reliées aux ondes cérébrales comme base de l'hypothèse de travail. L'hypothèse a été validée avec Sommeil Profond qui fonctionne, en principe, par induction de fréquences de résonances. Par exemple, les gens souffrant de fibromyalgie, une maladie où les patients n'ont pas de phase normale de Sommeil Profond deviennent alors très fatigués en plus d'avoir des problèmes physiques qui peuvent être graves. Des études cliniques démontrent que ces personnes ont des problèmes reliés aux ondes Delta. L’hypothèse de travail voulait vérifier si la génération d’infrasons correspondant aux ondes Delta pouvait induire et stimuler une réponse par rapport à la phase de Sommeil Profond, la seule phase récupératrice du Sommeil. Ses disques, qui ont été vendus à près de 80,000 exemplaires, sont aussi utilisés par des psychologues et recommandés par l'Association de Fibromyalgie. Marc Pouliot a développé un système de distribution (logiciel et logistique) efficace qui surprend les clients par son efficacité et sa rapidité. Il travaille à de nouveaux projets pour les produits BrightWaves dans le but d'appliquer ces techniques à des chansons. En 1999, il entreprend des études pour obtenir un doctorat en psychologie. Son projet de doctorat a été accepté à l'Université Laval et ses recherches ont pour but la détermination d'une fréquence fondamentale de l'horloge interne par variations graduelles de tempo. En 2008, il obtient un doctorat en psychologie de l'Université Laval. En mai 2003, un nouvel album de musique de détente "Douceur Enveloppante" vient d'être lancé. Ici, le musicien a eu un peu plus de place que dans les albums précédents, quelques pièces pourraient peut-être même jouer un jour à la radio... Projets en cours : Créations de Chansons (www.marcpouliot.net) disque pour entraînement, disque pour mémoire, autre disque pour le sommeil, disque de chansons avec BrightWaves… et bien d’autres petites choses.
|
|